Programme 2024-06-08 

Mozart Monumental

MOT DU PRÉSIDENT

Mesdames et messieurs, bonsoir !

Le Chœur classique de La Prairie fête ses dix ans… déjà ! Qui aurait cru cela possible, en 2014, lorsque Martin Dagenais, Albert Juneau et Arthur Gagné ont fondé le Chœur de La Prairie. L’objectif était alors de présenter un concert afin de contribuer au financement des travaux de rénovation de l’Église de la Nativité de la Sainte-Vierge de La Prairie. Depuis sa création, le Chœur classique de La Prairie s’affirme dans sa vocation de diffuser et de faire connaître la musique classique de toutes les périodes, par le chant choral.

Le Chœur classique de La Prairie jouit maintenant d’une excellente réputation, porté par la rigueur et le professionnalisme de son chef et directeur artistique, Martin Dagenais. Le Chœur est aujourd’hui reconnu pour la grande qualité artistique de ses prestations et l’ambiance envoûtante qui règne lors de ses concerts.

En dix ans, le Chœur a évolué de façon impressionnante, passant d’un petit ensemble qui offrait des prestations sobres devant un auditoire restreint, à un groupe comptant aujourd’hui près de 65 choristes, qui présente des productions grandioses, pour le plus grand bonheur des quelque 600 spectateurs qui assistent à chacun de ses concerts.

Depuis sa fondation, le Chœur classique de La Prairie a présenté 26 œuvres majeures et 125 autres pièces de 85 compositeurs, lors des 17 concerts qu’il a donnés. À ce jour, près de 900 choristes ont joint le Chœur, contribuant ainsi à élever son art, en faisant résonner sa musique à travers les cœurs et les esprits. Vous pourrez constater tout le chemin parcouru par le Chœur en visionnant la vidéo « CCLP 10ans en chiffres », sur sa chaîne YouTube.

Ce soir, nous vous offrons un concert MONUMENTAL, en présentant trois œuvres de Wolfgang Amadeus Mozart.

Notre chef et directeur artistique, Martin Dagenais, a trouvé opportun de faire un retour dans le passé et de vous offrir le célèbre Requiem en ré mineur de Mozart, que nous avons présenté lors de notre 5e anniversaire, en 2019. Cette fois, nous vous offrons une version bonifiée, avec tout le raffinement que cinq années d’expérience supplémentaires nous ont apporté, sous la direction experte et rigoureuse de notre chef.

Ce soir, nous interpréterons aussi la Grande messe en do mineur, du même compositeur. Ceux et celles qui la découvrent constateront qu’il s’agit d’une œuvre grandiose et magistrale de Mozart, qui n’a d’égal que son Requiem

Le Chœur classique de La Prairie tient à remercier tous ses généreux donateurs, partenaires et collaborateurs, tels que la Caisse Desjardins de La Praire, la Ville de La Prairie, les députés provincial et fédéral de La Prairie, Christian Dubé et Alain Therrien, ainsi que la paroisse de la Nativité de la Sainte-Vierge, qui ont permis la tenue de nos concerts depuis maintenant dix ans. Sans votre indéfectible soutien, ces projets ne pourraient pas se concrétiser.

Nous exprimons aussi une immense gratitude envers nos bénévoles pour leur engagement. Votre contribution permet aux spectateurs de vivre une expérience inoubliable à chacun de nos concerts.

Enfin, au nom du chef et directeur artistique, des choristes et des membres du conseil d’administration du Chœur classique de La Prairie, je tiens à vous remercier, cher public, pour votre fidélité ces dix dernières années. C’est pour vous que nous façonnons des concerts empreints d’émotion, qui nous permettent de démontrer notre savoir-faire et notre passion pour le chant choral classique.

Longue vie au Chœur classique de La Prairie !

Bon concert !


Stéphane Roy

Président du conseil d'administration

WOLFGANG AMADEUS MOZART

(1756-1791)



OUVERTURE



Eine Kleine Nachtmusik K.525 (1787)

Une petite musique de nuit

Sérénade No 13

pour quintette de cordes



CÉRÉMONIE DU 10e ANNIVERSAIRE



REQUIEM K.626 (1791)

Pour choeur, orchestre et solistes


Introitus - Requiem aeternam

Kyrie

Sequentia - Dies irae - Tuba mirum - Rex tremendae - Recordare - Confutatis - Lacrymosa

Offertorium - Domine Jesu - Hostias

Sanctus

Benedictus

Agnus Dei

Communio - Lux aeterna - Cum sanctis tuis



ENTRACTE



GRANDE MESSE EN DO MINEUR K.427 (1783)

Pour double choeur, orchestre et solistes


Kyrie

Gloria - Gloria in excelsis Deo - Laudamus te - Gratias agimus tibi - Domine Deus - Qui tollis - Quoniam tu solus - Jesu Christe - Cum Sancto Spiritu

Credo - Credo in unum deum - Et incarnatus est

Sanctus - Sanctus - Hosanna

Benedictus

Nous devons la qualité de nos prestations à notre chef et directeur artistique, Martin Dagenais.

Martin Dagenais est un chef émérite dont la réputation n’est plus à faire. Plusieurs d'entre vous ont assisté à la cérémonie de remise du prix Jean-Pierre-Guindon 2021 qu'il a reçu. Ce prix est remis par l’Alliance chorale du Québec à un chef ou une cheffe de chœur qui œuvre depuis plus de 25 ans en direction chorale et qui contribue dans son milieu et son domaine à l’épanouissement du chant choral.

Initialement bachelier en interprétation d’orgue, il obtient son diplôme de maîtrise en interprétation en chant en juin 1998. En 2022, il complète avec brio une maîtrise en direction chorale à l’Université de Sherbrooke.

Pour en savoir plus sur notre chef de chœur.

LES SOLISTES

Odéi Bilodeau, Soprano

Odéi Bilodeau est une jeune soprano canadienne native du Bas-Saint-Laurent, maintenant résidente de Mont-Saint-Hilaire en Montérégie. Possédant une voix versatile et souple, elle chante tant du répertoire baroque et classique que du répertoire lyrique.

Elle a été lauréate de différents concours en musique baroque dont celui du Concours de musique ancienne Mathieu-Duguay en 2015 ainsi que du Concours international Bruce Haynes organisé en collaboration par Montréal Baroque, ATMA Classique et La Série CBC/McGill en 2014. Ce dernier lui permet de se produire en Allemagne au Tage Alter Musik Festival et d’enregistrer un album de cantates de Bach avec la Bande Montréal Baroque, paru en mai 2017 sous étiquette ATMA Classique et en nomination pour un prix Opus du Gala de l’ADISQ 2018.

À Montréal, elle chante fréquemment avec différents ensembles dont Clavecin en Concert, l’Ensemble Caprice, Les Idées heureuses, le Studio de musique ancienne de Montréal (choriste et soliste) ainsi qu’avec La Chapelle de Québec comme choriste professionnelle.

Soliste invitée de différents chœurs du Québec, on compte dans son répertoire des œuvres de Fauré, Haendel, Mozart, Haydn, Carl Orff, Monteverdi, Vivaldi, Charpentier et bien d’autres.

En opéra, elle fut finaliste du Concours international Riccardo Zandonai, du concours Georges Enesco à Paris, du Concours International de chant de Marseille ainsi que du Concours Opéra en Arles. Elle fut lauréate en 2017 d’un prix spécial lors du concours international de chant lyrique de la ville d’Alcamo en Sicile et plusieurs fois lauréate des Jeunes ambassadeurs lyriques.

Sa jeune carrière l’a amenée à chanter les rôles de Lauretta, (Gianni Schicchi, Puccini) avec l'Institut canadien d'art vocal, de Donna Elvira (Don Giovanni, Mozart) et de la Comtesse Almaviva (Le Nozze di Figaro, Mozart) au Festival d’Opéra de Québec et en tournée canadienne avec les Jeunesses Musicales du Canada, ainsi que de Marguerite (Faust, Gounod) avec le Théâtre d’art lyrique de Laval.

Odéi Bilodeau enseigne le chant en privé depuis plusieurs années et est coache vocale au sein du Chœur de la Montagne à Beloeil depuis 2018.

Caroline Bleau, Soprano

Voix élégante au grand registre et actrice vivant les personnages qu’elle incarne jusqu’au bout des ongles, la soprano Caroline Bleau se fait remarquer tant par l’intensité de sa présence scénique que par sa voix au timbre chaud et brillant. 

Elle fut membre de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal de 2007 à 2010. Parmi ses grands rôles figurent Cio-Cio San (Madame Butterfly), Tosca (Tosca), Mimì (La Bohème), Santuzza (Cavalleria Rusticana), Rosalinde (Die Fledermaus), Nedda (I Pagliacci), Carmen (Carmen) et Magda Sorel (The Consul). Son répertoire de musique sacrée est vaste et comprend, entre autres, les Requiem de Brahms, de Duruflé et de Verdi, les 7 Paroles du Christ de Dubois, la Petite Messe solennelle de Rossini, l’Enfance du Christ de Berlioz, le Gloria et le Stabat Mater de Poulenc. Elle est devenue une habituée de l’émission «En direct de l’univers» de Radio-Canada. 

En mars 2017, elle interprète le rôle de « La Femme » lors de la création mondiale de l’opéra Another Brick in the Wall de Julien Bilodeau sur un livret de Roger Waters (Pink Floyd) à Montréal, en juillet 2018 à Cincinnati et en novembre 2019 à Toronto. En novembre 2018, elle a interprété son premier rôle dans un opéra de Wagner (Freia dans Das Rheingold ) à l’Opéra de Montréal. Ce rôle marque un changement de cap pour la soprano qui se dirige vers un répertoire plus dramatique. En février 2020, elle brilla dans les 4 rôles féminins (Stella, Olympia, Giuletta et Antonia) de l’opéra Les Contes d’Hoffmann de Jacques Offenbach.  

Elle a travaillé notamment avec des chefs de renommée comme Alain Trudel, Jean-Yves Ossonce, Jean-François Rivest, Jean-Philippe Tremblay, Paul Nadler, Gianluca Martinenghi, Joey Pietraroia et Timothy Vernon. 

Parmi ses projets futurs figurent des représentations du spectacle Libertango sur la musique vocale d’Astor Piazzolla avec le collectif Opus D2 ainsi que l’apprentissage de rôles importants du répertoire allemand, en particulier de Richard Strauss et Richard Wagner. 

Philippe Gagné, Ténor

Le ténor Philippe Gagné est louangé pour sa riche expressivité, sa sensibilité musicale raffinée, sa rare agilité vocale et la beauté de son timbre. 

Spécialisé dans le répertoire baroque, il s’est produit sur plusieurs des grandes scènes du monde et a travaillé avec bon nombre d’ensembles reconnus tels que Les Talens Lyriques, Tafelmusik, Les Violons du Roy, Les Voix humaines, Arion Orchestre Baroque, l'Ensemble Masques, Pacific Baroque Orchestra, Calgary Philharmonic Orchestra, l'Orchestre Métropolitain, 

l’Orchestre symphonique de Québec, Les Délices, Les Boréades, Blue Heron, L’Harmonie des saisons, l'Ensemble Caprice, Le Studio de musique ancienne de Montréal, Ex Tempore, La Bande Montréal Baroque, Clavecin en concert, Mannheimer Hofkapelle et Apotheosis Orchestra. Il est reconnu comme étant un interprète d’exception dans le répertoire baroque français, ainsi que dans la musique de J. S. Bach qui occupe d’ailleurs plus de la moitié de ses engagements professionnels. Ses réalisations, sa présence constante sur la scène baroque et ses nombreux engagements antérieurs et à venir témoignent de son savoir-faire au sein cette communauté.

Voici quelques-unes de ses apparitions récentes les plus marquantes.

En avril dernier, Philippe était l'invité des Violons du Roy pour chanter le rôle-titre dans Jephte de Carissimi. Quelques jours plus tard, il participait au Festival des Missions Chiquitos (APAC) en Bolivie, présentant un programme en trio d’airs de cour français avec L'Harmonie des saisons. En mars, Philippe interprète le rôle de l'Évangéliste dans la Passion selon Saint-Jean de J.S. Bach lors d'une tournée avec L'Harmonie des saisons. La semaine suivante, il a chanté l'Évangéliste dans une reconstitution de la Passion selon Saint-Marc de J.S. Bach avec le Metropolitan Festival Choir & Baroque Orchestra à Toronto.

À l’été 2023, Philippe était invité au Festival international de musique baroque de Lamèque au Nouveau-Brunswick, pour interpréter les Magnificats de J.S. Bach et C.P.E. Bach en compagnie de l’Ensemble Caprice. Il fut également l’invité du Early Music Vancouver Summer Festival pour chanter le concert de clôture avec des Cantates de J.S. Bach, en compagnie du Pacific Baroque Orchestra. En mars 2023, il était l’invité de l’Orchestre Métropolitain, sous la direction de Yannick Nézet-Séguin pour présenter un concert qui clôturait l’Intégrale des cantates de J.S. Bach de la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal qui en était à l’An 8 de cette série. En février 2023, Philippe se rendait en France sous l’invitation de l’Ensemble Masques pour participer au festival La Folle Journée de Nantes et y interpréter une sélection d’airs d’opéras baroques français autour du thème du sommeil. En septembre 2022, il se joignait à l’ensemble Clavecin en concert sous la direction d’Hervé Niquet pour présenter une superbe sélection de Grands Motets de M.A. Charpentier.

John Giffen, Baryton

Originaire d'Edmonton, le baryton John Giffen est établi à Montréal depuis 2005 et a fait ses études au Conservatoire de Musique de Montréal.  

John Giffen se produit régulièrement autant comme soliste à l’opéra qu’au concert dans des oratorios: Écossais, Silent Night (Opéra de Montréal); rôle-titre dans Elijah de Mendelssohn (Chœur Classique de Montréal, Maison Symphonique de Montréal), Moine tibétain, Alexandre (Chants libres). 

Monsieur Giffen possède également une solide expérience de chant choral qui l'emmène à chanter avec des formations élites comme La Chapelle de Québec et Le Studio de musique ancienne de Montréal. 

Récemment, en automne 2022, il a été soliste dans un programme d’oeuvres de Schütz avec le Studio de musique ancienne de Montréal, et également au printemps 2017 dans un concert d’œuvres de Campra.

Le très polyvalent baryton a été soliste dans la Messe en ré majeur de Dvorak à l’Église St. Andrew and St. Paul en automne 2022. En décembre 2016, sa voix a pu être entendue sur les ondes de Radio-Canada lors d’un concert diffusé de cette même église. 

Au printemps 2019, John Giffen s’est produit en récital voix solo et orgue lors d’une tournée en Alberta organisée par le Concours International d’orgue du Canada.

John considère le chant non seulement comme une carrière mais aussi comme un geste puissant, politique et social. Il croit au pouvoir de la musique et de la voix humaine afin de nous aider à s’incarner pleinement, nous permettant de nommer nos besoins, nos attentes et nos limites, d’exprimer les émotions qui nous habitent et d’être plus à l’écoute, le tout nous aidant à devenir plus humain, à la fois individuellement et collectivement.

SOPRANI
Amélie Belzile

Anne Deschamps

Annick Lavoie
Annie Larouche

Carole Brisebois
Caroline Vachon

Chantal Gagnon

Chantal Parent
Danielle St-Pierre
Elise Gosselin
France Henry
France Mailloux
Ginette Bourget
Julie Croteau
Laurence Plouffe

Marie-Chantal Beaudoin
Marielle Tessier
Mia Crysler
Myriam Berleur
Nathalie Germain

Sylvie Barthez

Valérie Guérette

Véronique Brouillette

ALTI
Carole Lehoux

Claudine Tremblay
Denise Vallée
Geneviève Goulet
Guylaine Vaillancourt
Janique Ostiguy
Johanne Clouâtre

Louise Arsenault
Louise Deschênes
Manon Gagnon
Marilène Levac
Michelle Alie
Mélanie Cauchon
Mélina Janelle

Suzanne Beaudry

TENORI

Alexandre Lauzon

André Gagnon

Guy Bélair

Jean-Luc Poulin

Marc-André Couillard

Marc-André Labelle

Mathieu Jean

Nicolas Leclair

Philippe Bourke

Robin Tremblay

BASSI

Bastian Bertulies-Esposito

Daniel Bourgeois

Jacques Duval

Jacques Farcy

Louis Brosseau

Olivier Pineau

Renaud Xavier

Simon Cartier

Simon Leblanc

Stéphane Roy

L'ORCHESTRE

VIOLONS I
Olivier Brault C*

Elsa Barozzi *

Olga Semionova

Élisabeth Vachon

Ryan Shao


VIOLONS II
Ariane Bresse

Alban Cellier

Marc-Olivier Sourdif

Mélanie de Bonville


ALTI
Julie Simard *
Noémi Vachon


VIOLONCELLE
Julie Trudeau *

Lou Dunand-Vincent


CONTREBASSE
Dominic Girard *

Rueven Rothman

C : Concertmaster

*Quintette Eine Kleine Natchtmusik

FLÛTES

Daniel Després

Annie Thibault


HAUTBOIS
Charles-Eric Fontaine

Caroline Plamondon


CLARINETTES

Radu Covaciu

Mihail Zhekov


BASSONS

Vincent Turcotte

Mariana Olaiz Ochoa




TROMPETTES

Yves Lussier

Jonathan Talbor


CORS FRANÇAIS
Geoffroy Mageau-Béland

Alexandra Juneau

TROMBONE ALTO

Maxime Pagé

TROMBONE TÉNOR

Guillaume Goyette-Allaire

TROMBONE BASSE

Alexis Desrosiers-Michaud




TIMBALES

Léo Guillot 

WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756-1791)

Wolfgang Amadeus Mozart ou Johannes Chrysostomus Wolfgangus Theophilus Mozart, né le 27 janvier 1756 à Salzbourg et mort le 5 décembre 1791 à Vienne, est un compositeur autrichien de la période classique. Il est considéré comme l’un des plus grands compositeurs de l’histoire de la musique européenne.

Enfant prodige et compositeur précoce, il est produit en public dès l’âge de sept ans à travers l’Europe où il subjugue les assistances avec sa sœur Maria Anna. Mort à 35 ans, il laisse une œuvre considérable (893 œuvres sont répertoriées dans le catalogue Köchel).

Selon le témoignage de ses contemporains, il était, au piano comme au violon, un virtuose. Il a écrit dans tous les genres musicaux de son époque et a excellé dans chacun deux. On reconnaît généralement quil a porté à un point de perfection le concerto, la symphonie et la sonate, et quil fut lun des plus grands maîtres de lopéra.

Son succès ne sest jamais démenti et son nom est passé dans le langage courant comme synonyme de talent, sinon de génie précoce.

Wolfgang s’amuse tout au long de sa vie à déguiser et à déformer ses différents noms en Mozartini, Gangflow (Wolfgang à l’envers), Trazom, etc. Mais les signatures de sa correspondance ne comportent jamais le prénom Amadeus, qui ne sera employé qu'après sa mort.

Jeune prodige

Dès l'âge de trois ans, il révèle des dons prodigieux pour la musique : il a l'oreille absolue et certainement une mémoire eidétique. Ses facultés déconcertent son entourage et incitent son père à lui apprendre le clavecin dès sa cinquième année. Le jeune Mozart apprend par la suite le violon, l'orgue et la composition. Il sait déchiffrer une partition a "prima vista" et jouer en mesure avant même de savoir lire, écrire ou compter. À l'âge de six ans (1762), il compose déjà ses premières œuvres.

Entre 1762 et 1766, le jeune Mozart entreprend un grand tour lors d'un long périple musical avec son père. Ils vont d'abord à Munich, puis à Vienne, Augsbourg, Mannheim, Francfort, Bruxelles, Paris, Versailles, Londres, La Haye, Amsterdam, Dijon, Lyon, Genève et Lausanne.

Le jeune musicien émerveille les cours et les souverains, les dilettantes et les curieux. Il est cajolé et récompensé. On admire la simplicité naturelle dont il fait preuve avec les princes. Pour mieux éprouver sa virtuosité, on lui fait accomplir des prouesses comme jouer sur un clavier recouvert d'un drap. À Londres, on tente de montrer que Wolfgang n'est qu'une sorte de singe savant exhibé par son père et qu'il s'agit d'une supercherie, mais les épreuves auxquelles est soumis l'enfant révèlent qu'il est bien un prodige.

De 1770 à 1773, il effectue trois voyages successifs en Italie : Vérone, Florence, Rome, Naples, Bologne, Venise et surtout Milan. En Italie, Mozart étudie l'opéra, genre musical dans lequel il excellera.

Une relation significative

Durant la période 1773-1777, il fait la connaissance, à Vienne, de son illustre aîné Joseph Haydn, avec qui il entretiendra tout au long de sa vie une correspondance et une amitié teintée d'admiration réciproque. Mozart lui donnera le surnom affectueux de « papa Haydn ». N.D.L.R. Haydn fera son arrivée au Choeur Classique de La Prairie. À surveiller!

En quête d'une position

De septembre 1777 à janvier 1779, Mozart visite Munich, Augsbourg, Mannheim et Paris en quête d'une situation. Sa mère accompagne le jeune homme de 21 ans. Encore là, ses démarches pour obtenir un poste restent infructueuses. C'est également à Mannheim qu'il tombe éperdument amoureux de la cantatrice Aloysia Weber, suscitant ainsi la colère de son père qui lui demande de ne pas oublier sa carrière. Couvert de dettes, Mozart comprend qu'il doit reprendre ses démarches pour trouver un poste et part pour Paris au mois de mars 1778.

Lors de ce séjour à Paris, sa mère Anna Maria tombe malade et meurt le 3 juillet 1778. Elle est inhumée à Paris après une messe à l'église Saint-Eustache, en présence de son fils qui signe le registre paroissial de cette église.

Après Paris, Mozart rentre à Salzbourg sur les instances très vives de son père. Sur le trajet de son retour, il passe par Munich, où vit la famille Weber et où il apprend qu'Aloysia aime un autre homme. Après cette suite de déconvenues professionnelles et sentimentales, il arrive la mort dans l'âme à Salzbourg le 19 janvier 1779.

Constance Weber

Désormais débarrassé de l'autorité de son employeur et aussi de la tutelle de son père, Mozart a gagné sa liberté. Mais il doit se faire connaître à Vienne et gagner sa vie au jour le jour en donnant des concerts, des leçons, en publiant des partitions et en composant. Mozart a fait la connaissance de la troisième fille de madame Weber, Constance, et décide de l'épouser, sans attendre le consentement écrit de son père qui en sera furieux. Le mariage est célébré à Vienne le 4 août 1782 à la cathédrale Saint-Étienne.

Des rencontres marquantes

Le baron van Swieten, directeur de la bibliothèque impériale de Vienne, lui fait découvrir deux compositeurs qui sont alors tombés dans l'oubli : Bach et Haendel. Mozart, homme de théâtre, tout comme Haendel, admire les effets musicaux créés par ce dernier pour accentuer le caractère dramatique de ses œuvres. Il est en outre fasciné par l'art du contrepoint de Bach, qui influence directement sa Grande messe en ut mineur K.427 et nombre de ses œuvres par la suite. 

Un compositeur prolifique

Mozart a composé plusieurs opéras qui sont considérés comme des chefs-d'oeuvre : Idomeneo, L'enlèvement au Sérail, Les noces de Figaro, Don Giovanni, Cosi fan tutte, La flûte enchantée, pour ne nommer que les plus connus.

Mozart est également connu pour ses sonates, sérénades, concertos et symphonies, dont sa célèbre Symphonie en sol mineur K.550, en plus de plusieurs oeuvres sacrées comme des messes, requiem, oratorios, cantates et motets, dont le plus connu, l'Ave verum corpus K.618 (enregistrement du Choeur Classique de La Prairie, juin 2017).

Mozart a composé 626 oeuvres. Son Requiem en ré mineur, K.626 fut sa dernière composition.

Sa mort

Mozart meurt le 5 décembre 1791, à l'âge de 35 ans, sans avoir pu achever son Requiem. Les raisons de sa mort restent inconnues. Il était alors fiévreux, le corps gonflé et alité. L'état de santé de Mozart au cours de sa vie et au moment de sa mort a fait l'objet de nombreuses publications et près de 140 causes possibles ont ainsi été citées. 

Mozart reçoit un enterrement de troisième classe, habituel pour la bourgeoisie moyenne à cette époque. Le service funèbre se déroule sans messe ni musique, dans la chapelle du Crucifix, une chapelle latérale de la cathédrale Saint-Étienne de Vienne. Le 6 décembre 1791, le corbillard conduit la dépouille à la tombée de la nuit au cimetière Saint-Marx, dans la banlieue de Vienne, dans un des 16 caveaux d'un « tombeau communautaire simple », conformément aux règles d'inhumation viennoises. Il fut en fait enterré, de l'avis général des ouvrages de référence, dans une fosse commune ordinaire pouvant contenir 16 corps, avec des couches de terre par rangées de quatre, au tarif le moins cher, comme la majorité des classes moyennes. 

Eine Kleine Nachtmusik (1787) K.525

Une petite musique de nuit

La Sérénade no 13 pour cordes en sol majeur ou Une petite musique de nuit K.525 (Eine kleine Nachtmusik, en allemand) est une sérénade en sol majeur pour quintette à cordes (deux violons, un alto, un violoncelle et une contrebasse) composée par Mozart en 1787.

Le premier mouvement joyeux de cette sérénade du compositeur est une des œuvres les plus célèbres de l'histoire de la musique classique. C'est ce premier mouvement qui vous est offert ce soir en guise d'ouverture du concert.

Ce chef-d'œuvre grandiose et joyeux (digne, entre autres, des Quatre Saisons de Vivaldi de 1725) n'a probablement jamais été joué de son vivant. La partition est vendue en 1799 par sa veuve Constance Mozart avec plus de 270 œuvres de son époux alors en sa possession à l'éditeur allemand Johann Anton André, qui la publie à titre posthume en 1827 (plus de 35 ans après la disparition du compositeur). Le manuscrit autographe original est retrouvé en 1943.

Messe de Requiem en ré mineur (1791) K.626

La messe de Requiem en ré mineur (K.626), de Wolfgang Amadeus Mozart, composée en 1791, est une œuvre de la dernière année de la vie de Mozart, mais pas exactement la dernière œuvre du compositeur. Elle n'est de la main de Mozart que pour les deux tiers environ, la mort en ayant interrompu la composition. Elle reste néanmoins une de ses œuvres majeures et emblématiques.

Sa veuve, Constance, demanda tour à tour à Franz Jakob Freystädtler, à Joseph Eybler et à Franz Xaver Süßmayr de terminer la partition pour honorer la commande, percevant ainsi la rémunération promise sans avoir à rembourser l'avance octroyée, et aussi pour réhabiliter la mémoire de son mari en vue d'obtenir une pension impériale. Le Requiem a suscité de nombreuses légendes, tant du fait des circonstances insolites de sa commande que de la difficulté de distinguer exactement ce qui était ou non de la main de Mozart.

La commande

Au cours du mois de juillet 1791, Mozart reçut la commande d'un Requiem de la part de plusieurs intermédiaires anonymes, agissant pour l'excentrique comte Franz de Walsegg. La moitié de la récompense était jointe à la commande. Mozart se conforma à la forme traditionnelle du texte du Requiem, et renonça simplement à mettre en musique le Graduale, le Tractus (le Graduel et le Trait) et le Libera me, ce qui se fait en général.

Inspiration

Un des modèles aurait été le Requiem en do mineur de Michael Haydn, notamment le premier  mouvement. Lors de la première de cette œuvre en 1771, Wolfgang Amadeus Mozart, alors âgé de 15 ans, avait joué dans l'orchestre. Le Messie de Haendel fut aussi une source d'inspiration (le Kyrie de Mozart ressemble étrangement au mouvement n°4 de la partie II du Messie "And with His stripes we are healed").

Une oeuvre inachevée

Au fur et à mesure que la composition avançait, la santé de Mozart se dégrada. À sa mort, le 5 décembre 1791, il avait uniquement écrit l'intégrale de l'Introït (Requiem Æternam) pour tous les instruments et le chœur. Pour la pièce suivante, le Kyrie, ainsi que la majeure partie des 20 strophes de la séquence Dies iræ (de la première, Dies Iræ, à la seizième strophe, Confutatis), seules les voix du chœur et la basse continue étaient terminées. Au-delà, seuls quelques passages importants de l'orchestre étaient esquissés (par exemple, le solo de trombone du Tuba mirum ou le plus souvent la partie des premiers violons). Le Lacrimosa, dix-huitième strophe (mais ici sixième épisode de la séquence), se terminait à la huitième mesure; il resta inachevé. Dans les années 1960, on découvrit une ébauche de fugue sur l'Amen, qui devait visiblement conclure ce Dies Iræ. Les « numéros » suivants, Domine Jesu Christe et Hostias, ne comprenaient que le chœur et une partie de la basse continue. Il manquait l'intégralité du Sanctus, du Benedictus, de l’Agnus Dei, et de la Communion.

Son achèvement

La veuve de Mozart, Constance Mozart, tenait beaucoup à ce que l'œuvre soit achevée, une des raisons étant de ne pas avoir à rembourser l'avance et d'obtenir la seconde moitié du paiement.

Elle confia donc la tâche de terminer le Requiem à d'autres compositeurs, principalement des élèves de Mozart. S'étant fâchée dans un premier temps avec Franz Xaver Süßmayr, Constance Mozart s'adressa à Joseph Eybler, très estimé de Mozart, qui travailla à l'orchestration des strophes du Dies Iræ, de la première strophe jusqu'au Lacrimosa, mais abandonna ensuite la tâche pour des raisons inconnues. Il rajouta ses compositions directement sur la partition autographe de Mozart.

Un autre jeune compositeur et élève de Mozart reçut alors la commande, Franz Xaver Süßmayr, qui put s'appuyer sur le travail d'Eybler pour l'orchestration. Süßmayr écrivit les parties de trompettes et de timbales dans le Kyrie (ainsi qu'une partie des indications manquantes de la basse continue) et compléta l'orchestration de la Séquence ainsi que l'Offertoire. Il termina le Lacrimosa et composa d'autres parties de la messe : le Sanctus, le Benedictus et l'Agnus Dei. Il compléta ensuite la Communion (Lux Æterna), dans lequel il répéta les deux mesures d'ouverture, que Mozart avait lui-même composées, et leur donna les paroles du Lux Æterna.

Alors que les rajouts au Kyrie et l'orchestration d'Eybler étaient directement inscrits sur la partition de Mozart, Süßmayr recopia la partition originale et les rajouts (parfois en les modifiant selon ses idées).

Malgré l'histoire complexe entourant son origine et sa publication, le Requiem est la première grande œuvre de musique sacrée de Mozart à être imprimée. Elle jouit d'une popularité constante à peine affectée par la conjoncture de sa réception. Les causes n'en sont pas purement musicales : les mythes et mystères autour de la mort de Mozart ont joué un bien grand rôle.

Grande messe en do mineur (1782-1783) K.427

La messe en ut mineur K.427, dite grande messe (en allemand Große Messe), est une œuvre inachevée de Wolfgang Amadeus Mozart composée entre 1782 et 1783. Elle est considérée comme supérieure à toutes les autres messes composées par Mozart, hormis son Requiem.

Sa carrière salzbourgeoise ayant pris fin le 9 mai 1781, Mozart part s'installer à Vienne. Quelques mois avant son mariage avec Constance Weber le 4 août 1782, il commence à composer cette messe, car il avait en effet promis à son père d'écrire une œuvre sacrée, qu'il souhaitait créer dans sa ville natale, à l'occasion de la présentation de son épouse.

Cette œuvre est fortement influencée par les styles de Jean-Sébastien Bach et de Haendel, dont Wolfgang étudie les œuvres à la même période, auprès du baron Gottfried van Swieten. Ainsi, le début de Gloria était exactement inspiré par l'Alléluia du Messiah de Haendel.

La première représentation a lieu en l’église catholique Archi-abbaye Saint-Pierre de Salzbourg, le dimanche 26 octobre 1783, le vingtième dimanche après la Pentecôte. L'exécution ne comprenait que le Kyrie, le Gloria, le Sanctus et le Benedictus, comme le montrent les parties conservées d’une partition datant d'environ 1800. Constance a chanté le Et incarnatus est.

Il est certain que Mozart composa cette messe durant l'un des meilleurs moments de sa vie. Au début des années 1900, de nombreuses publications et articles se rapportaient à la Grande messe et en racontaient l'histoire. Elle devint très populaire à Paris, connue sous l'appellation «Messe de mariage».

SOUTIEN TECHNIQUE

PRODUCTEUR
Stéphane Roy


PIANISTE ACCOMPAGNATRICE
Lorraine Gariépy


PHOTOGRAPHE
Denis Germain

ÉCLAIRAGE ET DÉCOR
Sylvain Gonthier


CONCEPTION GRAPHIQUE
Nicolas Leclair


RESPONSABLE DES BÉNÉVOLES

Frédérick Douville

RÉGISSEUR

Yves Coallier

NATIVITATIS IN TEMPORE BELLI

(Noël en temps de guerre)

Célébrons Noël avec une pensée pour les peuples en guerre


14 décembre 2024 - 20h

Église de la Nativité de la Sainte-Vierge


PROGRAMME

Missa in tempore belli - Paukenmesse

(Messe en temps de guerre)

Joseph Haydn


Chants traditionnels de Noël

pour choeur, orchestre et solistes

Chanter vous passionne ?


Vous désirez relever des défis ?


Vous avez envie de découvrir un ensemble dynamique et passionné, dirigé de main de maître ?


N'hésitez pas à communiquer avec nous. Le Chœur classique de La Prairie ouvre ses portes à tous les choristes possédant une voix juste, l'amour de la musique, ainsi qu'un souci de perfectionnement et de rigueur. Les choristes expérimentés ou  recherchant des défis d’interprétation y trouveront aussi leur compte.

CONSEIL D'ADMINISTRATION

Stéphane Roy, président


Marc-André Couillard, vice-président


Ginette Bourget, trésorière et activités sociales


Carole Brisebois, communications


Chantal Gagnon, secrétariat administratif


Marie-Chantal Beaudoin, recrutement


Elise Gosselin, projets spéciaux

PARTENAIRES DE L'ÉVÉNEMENT

Merci à nos partenaires qui rendent possible la production de ce soir et qui en font un succès.

(Cliquez sur les images pour consulter les sites Internet de nos commanditaires)